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EXPOSITIONS

L’Art en grande capitale

 Il est l’une des passerelles entre l’art et la création contemporaine. Art Capital est bien plus qu’un salon où les artistes exposent leurs œuvres. On le doit au collectif de la société des salons des artistes indépendants, des Français, des comparaisons et du dessin et de la peinture à l’eau. C’est un lieu d’échange, de rencontres et de rayonnement où peintures, sculptures, photographies, gravures, technicité, perspectives, couleurs, reliefs et matières s’y expriment en toute liberté pour révéler les talents de plus de 2000 artistes du monde entier.

Sous le haut parrainage de la présidence de la République et du ministère de la Culture et de la Communication, cette nouvelle édition a pris ses quartiers dans l’enceinte du Grand Palais Éphémère au Champs de Mars (Paris VIIème), devant l’École Militaire. Un emplacement symbolique ; un clin d’œil à celui des grandes Expositions Universelles, pour une structure éco responsable qui n’est pas s’en rappeler celle du Grand Palais. 10 000m2  dont les arches reprennent la courbure de l’arche de la Tour Eiffel, dédiés pendant cinq jours à l’Art avec un grand A.

« Art Capital » – Du 16 au 20 février 2022 au Grand Palais Éphémère – Inscription, billetterie et réservations sur https://artcapital.fr/je-reserve

 Par Daphné Victor

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Ancre 1

 

Qui ne connait pas « Un amour de Swann », « Du côté de chez Swann », ou encore, « À la recherche du temps perdu » ? Ces livres de Marcel Proust sont devenus des « Madeleines » culturelles et éducatives qui appartiennent au patrimoine littéraire français.

Le 10 juillet prochain, l’auteur de ces œuvres et de tant d’autres, aurait eu 150 ans. Le château de la Sinetterie situé à Illiers-Combray (28) près de Chartres est lié à jamais à Marcel Proust. Il y a grandi. Il s’y est révélé. Il en a puisé l’inspiration de son tout premier roman.

L’’actuel propriétaire, lhomme d’affaires Ya Ding (lui-même auteur du best-seller « Le sorgho rouge » et traducteur de Guy Montpassant), ne pouvait rester indifférent à ce domaine privé empreint d’histoire, de sensibilité et berceau des premières émotions de l’écrivain de renom. En 2016, il décide de faire de cette demeure familiale avec sa chapelle rouge, un lieu de mémoire et de souvenirs de l’œuvre de Marcel Proust, ouvert au public.  Il le rénove. Il lui redonne ses lettres de noblesse en rétablissant l’univers Proustien et en le rebaptisant du nom de Château de Swann. « Le temp perdu » est ainsi passé « au temps suspendu » grâce, notamment, à des objets chinés par Jean-Yves Patte, faisant référence à ceux évoqués dans l’œuvre « Du côté de chez Swann » (premier tome de « À la recherche du temps perdu »). Par son ambiance émotionnelle ainsi orchestrée, le décor invite chaque visiteur à suivre les traces de l’auteur torturé et le plonge dans ses réflexions.  Et pour l’y aider davantage, quoi de mieux que de faire de ce lieu inspirant, une résidence polyvalente, dédiée à la création ? Devenu musée, le château propose toutes sortes d’animations ponctuelles (spectacles, lectures, conférences, séminaires). Mais Ya Ding veut aller plus loin. Marcel Proust doit avoir un rayonnement mondial. Puisque l’écriture c’est communiquer et transmettre, pourquoi ne pas faire du dialogue la passerelle de l’art en utilisant le ludique ?

Le projet des Jeux artistiques, initié par le Château de Swann sous l’égide de l’Unesco est ainsi né. Le concept ? Solliciter des artistes pour commencer des peintures évoquant Le château de Swann et son parc, sans toutefois les terminer ; la partie non dessinée devant être réalisées par des enfants d’après leur perception, leur imagination, leur créativité et leur talent. Proust n’a-t-il pas écrit qu’« Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie » ?

Pour la première édition, c’est à Paris, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, que cet événement international va avoir lieu. Les artistes Augusto Foldi, Christophe Ronel, Emmanuelle Renard, Sophie Sainrapt et Malgorzata Paszko ont été choisis pour donner libre court à leur pinceau. C’est parce que le président fondateur Ya Ding est le plus français des Chinois qui a été fait Chevalier de la légion d’Honneur et surtout c’est parce qu’en tant qu’humaniste œuvrant au rapprochement des peuples et des échanges inter-civilisationnels, qu’il lui est apparu évident de lancer pour ce tout premier opus, un appel à concourir en Chine. Ils ont été plus de 60 000 enfants à s’inscrire. 500 représentations ont été retenues. Elles seront exposées le 4 juin prochain de 18h00 à 23h00 au Carrousel du Louvre (Paris Ier) en présence de personnalités.  350 toiles seront ensuite mises aux enchères le 18 juin lors d’une vente animée par Maître Jack-Philippe Ruellan, dans le parc du Château de Swann.

Les Jeux Artistiques rentrent dans une démarche originale et pacifique pour le déploiement des échanges culturels. Ils sont voués à s’étendre à l’international dans le cadre d’un partenariat avec The World Federation of Unesco Club, Centres ans Associations, démontrant ainsi parfaitement que l’art n’a pas de frontière et qu’il est un moyen d’expression universel.

 Par Daphné Victor

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Quand l’art devient un jeu d’enfant
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